Les couteaux d’Art, c’est quoi ?

Bienvenue,

INFORMATIONS CLIENTS :

En coutellerie d’art :

Pour commander, et connaître les modèles disponibles, vous pouvez suivre ce lien :
https://verdoncoutellerie.net/couteau-artisanal-original/index.php?id_category=12&controller=category

Si, il n’y a pas de couteaux, c’est qu’ils ne sont pas disponibles.

Quelques mots du coutelier,

Les couteaux d’art sont communément appelés, coutellerie d’art, couteau d’art, couteau custom, pièce unique, couteau d’artisan.

Je réalise entièrement, la création et la fabrication de ces couteaux, au sein de mon atelier.

Ces couteaux se distingues, par la qualité des savoir-faire mise en œuvre, par les heures d’apprentissage et de travail, par les ajustages, par les finitions, par l’esthétique, par la qualité des matériaux employés.

Pour réaliser un couteau en coutellerie d’art, cela demande de mettre en œuvre des savoir-faire complexes pour transformer la matière, que j’ai appris lors du C.A.P. à Thiers (63), lors de formations professionnelles et au fur et à mesure des années.

La fabrication d’un couteau d’art, demande du temps et du savoir-faire.

Ce sont des couteaux uniques !

Pourquoi, sont t’ils uniques ?

Parce que tout est fait à la main.

L’acier ou les métaux, pour les lames, les platines, les ressorts, les mitres, sont brutes. Sous formes de plaques, de barres.

Les matériaux pour les manches, les côtes, sont brutes. Pour une partie, de ces matériaux, je récupère le bois sur pied dans la colline, et le stock, jusqu’à son utilisation.

Tous ces matériaux sont nobles, rares, exceptionnels et que l’on utilise en coutellerie.

Tout est transformé, comme le pâtissier qui réalise des gâteaux ou le boulanger qui fabrique sont pain.

Je réalise ces couteaux à l’unités, pièce par pièce.

Sauf pour les couteaux à 100 euros, qui demande, de 3 à 6 heures de travail, je les fabrique en très petites séries, par deux, trois, six pièces maximum, pour gagner du temps.

Si, je fabrique, 5 à 6 couteaux du même modèle, en même temps, ils seront tous différents !

 » Plus les années passent, moins je sais travailler !  »

Non pas, que je ne sais pas faire, mais simplement, parce que plus, j’ai du savoir-faire, plus je deviens rigoureux et que je veux toujours faire mieux.

C’est pourquoi, que lorsque je dis que je n’ai pas pu faire le couteau, ou que j’ai du retard, cela peut se comprendre.

Je ne peux pas, fabriquer des couteaux d’art, tout le temps, car cela demande de la concentration, et du temps. Qu’à un moment, la fatigue faisant, il faut du repos, pour se détendre, et pouvoir recommencer.

Recommencer, pour être en phase, et faire du bon travail, pour être, moi-même satisfait et pour vous satisfaire.

La coutellerie d’art :

La coutellerie d’art, fait partie de la liste des métiers d’art, publié au journal officiel du 31 janvier 2016. Elle regroupe 281 métiers recensés sur 16 domaines d’activité (voir : https://www.institut-metiersdart.org).


Pour réaliser un couteau :

Pour réaliser un couteau en coutellerie d’art, cela demande de mettre en œuvre des savoir-faire complexes pour transformer la matière, que j’ai appris au fur et à mesure des années.

Savoir-faire :

Par rapport à ce savoir-faire, je fabrique des couteaux uniques ou de toutes petites séries, sur différents thèmes. Les couteaux en coutellerie d’art, que je réalise, seront tous différents même réalisés en même temps.

Ce savoir-faire demande de la maîtrise et du temps pour être à même de réaliser ces pièces.

J’ai réalisé mon premier couteau (fait entièrement à la main de A à Z) en 1995, avec l’aide précieuse de Robert Beillonnet (formateur à l’époque à l’A.S.F.O, qui est devenu par la suite deux fois Meilleurs Ouvriers de France au début des années 2000).

Les couteaux que je réalise :

Les couteaux que je réalise en coutellerie d’art sont entièrement réalisés par enlèvements de matières, à la bande abrasive, à partir d’aciers et métaux bruts de coutellerie et de matériaux bruts pour les manches jusqu’aux couteaux finis.

Je suis coutelier :

Je suis coutelier et malgré mon savoir-faire en forge et mon matériel, je ne forge pas. Je ne suis pas forgeron.
Je suis en mesure de faire appel à un confrère coutelier-forgeron, pour qu’il forge une lame.

Ce qui me plaît dans la coutellerie :

Ce qui me plaît dans la coutellerie, c’est de pouvoir travailler différentes matières, de pouvoir créer, de fabriquer. Je commence une pièce, de ma création, et je voie les matériaux bruts qui au fur et à mesure se transforme, jusqu’à avoir une pièce finie. Cela peut se faire dans la joie comme dans la souffrance, quand la fabrication se réalise mal ou difficilement. La création, j’y pense en travaillant, en promenant, en regardant la nature, ou à tout autre moment. Dans ce type de métiers, on est un peu artiste. Je trouve de nouvelles idées, que j’ai la possibilité de pouvoir réalisé ou non. Le cas échéant, je griffonne un morceau de papier, qui sera rangé et retrouvé et peut être exploité un jour, par moi-même ou pas. La coutellerie ancienne et intéressante pour cela, car on peut voir, le savoir-faire et le travail réaliser bien des années auparavant.

Les systèmes de blocage de lame :

Les systèmes de blocage de lame que je travaille, ce sont des systèmes, qui ont étaient créés il y a bien longtemps :

-Des couteaux dit à friction ou deux clous, (couteau composé d’une lame et d’un manche, la lame ouverte venant en butée sur le rivet acier et sur le bois, l’axe pouvant être soit riveté ou vissé).
– Des couteaux à cran forcé (système de blocage de la lame en position ouverte par un cran pratiqué sur le ressort et s’encastrant dans le talon de la lame).
– Des couteaux à cran carré (système de blocage de la lame en position ouverte par un plat réalisé sur le talon de celle-ci pour recevoir la partie plate du ressort).
– Des couteaux à liner-lock (système d’ouverture et de fermeture ne nécessitant l’utilisation que d’une main).

-Bientôt, je réaliserai des couteaux à pompe avant ou arrière (système de blocage de lame complexe, avant ou arrière, composé d’au moins deux parties distinctes pour son fonctionnement. Ce système permet le blocage total de la lame, le cran du ressort, maintenant la lame complètement verrouillée. La lame ne peut se refermer, et il faudra appuyer sur l’excroissance située sur le dos du ressort pour pouvoir plier la lame dans son manche).

Les couteaux droits (sans système de blocage de lame) :

-Des couteaux droits de types chasse.
-Des couteaux de table et fourchettes.
-Des couteaux et fourchette en bois.

Et bien d’autres choses, que j’aimerai réaliser.

Les matières premières :

Les bois nobles, rares, exceptionnels, de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur :

-L’olivier ou la loupe et ronce d’olivier

-Le genévrier ou la loupe et ronce de genévrier, que l’on appelle le cade en Provence

-Le buis ou la loupe et ronce de buis

-L’amandier ou la loupe et ronce d’amandier

-L’if, la loupe et ronce d’if

-Le pistachier térébinthe

-Le lilas

Et beaucoup d’autres. Je possède plus de vingt essences de bois régionales.

Les bois nobles, rares, exceptionnels, exotiques :

-L’ébène

-Le palissandre

-Le cocobolo

-Le bois de serpent

-L’ivoire rose

-De la ronce de thuya du Maroc

Et beaucoup d’autres. Je possède plusieurs essences de bois exotiques.

Les matières animales, nobles, rares, exceptionnels :

-L’ivoire de phacochère

Le bois de cerf

-Le bois de rennes

-La pointe de corne blonde ou noire de zébu

-La pointe de corne noire de buffle

-L’ivoire de mammouth

-La nacre perlière

Et beaucoup d’autres, que je possède ou que je peux commander.

Les matières synthétiques :

-Le carbone

-Le micarta

-Les intercalaires

-Les rivets mosaïques

Et beaucoup d’autres, que je possède ou que je peux commander.

Les aciers :

Les aciers utilisés sont des aciers de coutellerie spécifique ou des métaux spécifique.

Pour les lames :

-L’acier carbone, XC75, de chez Bonpertuis** qui compose la plupart de mes lames
« Sachez que l’acier carbone est non alimentaire »

-L’acier inox, 12C27, de chez Sandvik, qui est un excellent acier inox pour réaliser des lames

-L’acier inox, 14C28N, de chez Sandvik, qui est un acier de qualité supérieur au 12C27, et qui est excellent, pour réaliser des lames

-Du damas forgé main ou non forgé main en acier carbone avec ou sans tranchant rapporté

-Du damas inox

Pour les ressorts :

-De l’acier inox, Z20C13, pour sa souplesse

-Du damas inox

Pour les platines :

-Du maillechort, blanc ou rose

–De l’acier inox, Z40C13

-Pour les mitres :

-Du maillechort blanc

-Du damas inox

-De l’acier inox

-Du mokume-gane

Pour les rivets :

-Du maillechort blanc, rose, ou jaune

-De l’acier inox ou carbone

Pour les axes de lames :

-Des axes en laiton avec des vis en acier inox A2

-Des rivets en maillechort blanc, rose, ou jaune

-De l’acier inox ou carbone.

Mes marques de fabrique (sur le talon de chaque lame) :

Ma première marque de fabrique (de 1999 à 2002) a été mes initiales (MT) frappées avec des lettres bâtons de 2 ou de 4 millimètres, dans le sens de la longueur ou de la hauteur.


Modèle élégant à cran carré, lame damas de Christian Avakian, ressort en damas inox, platines maillechort rose, guillochées, manche en ivoire de mammouth, incrustation en abalone.

De 2002 à 2007-2008, le chien boxer, de face avec mes initiales en haut et à droite, étant un passionné de boxer et en ayant régulièrement depuis mon enfance.


Modèle boxer à cran forcé, lame acier carbone XC75**, ressort en acier inox Z20C13, platines maillechort blanc, manche en pointe de corne blonde de zébu, incrustation en nacre.

Nota bene :

La pointe de la lame, rappelant le museau du boxer.

Depuis 2007-2008 :

En coutellerie d’art :

Tête du vautour dans un v, marqué France

Après avoir créé en 2007, le couteau Régional du Verdon*, je voulais trouver une marque de fabrique caractéristique au Verdon. Les vautours fauve sont de grands rapaces qui planent sur le Verdon. Le vautour est majestueux et emblématique du Verdon. Il a été réintroduit en 1999. D’une envergure de 2,65 mètres et qui peut peser jusqu’à 8 kilos, en font un marque idéale.

La tête du vautour, est entouré d’un V, qui signifie : le V du Verdon, le V du mot Vautour, le V des gorges quand on regarde celles-ci de loin. Le mot France est poinçonné en dessous pour donner l’origine de la fabrication.

Votre couteau :

Chaque couteau est livré avec un certificat et un carnet d’entretien, avec une carte de visite, dans une pochette kraft et une clé Allen (si besoin).

La garantie est de 4 ans, pour toutes utilisations normales.

Coutellement vôtre,

Mikaël Trocherie.

Nota bene :

*Modèle et marque déposés à l’INPI

**acier carbone XC75 de chez Bonpertuis**, cet acier est non alimentaire