Quel est ma méthode de fabrication en coutellerie artisanale ?
Bienvenue,
A savoir :
« Je ne peux réaliser en interne la production en série de lames et manches, ayant une surface de production de 35 m2, et ne pouvant investir pour cela pour le moment ».
De ce fait :
– La société Claude Dozorme, réalise, la découpe des lames au laser, réalise les marquages sur chaque lame, ainsi que l’émouture, et la trempe. Ils sont basés, à La Monnerie le Montel, dans la montagne Thiernoise (Puy-de-Dôme).
– La société Julian Nunez, quant à elle, réalise, les manches, qu’ils découpent, dont il perce l’axe de la lame et le fraise, et réalise, la mise en forme extérieur des manches à la machine à commande numérique. Ils sont basés, à Albacete en Espagne.
Cette société travaille avec beaucoup de professionnels en Europe.
Nota bene :
A ce jour, je n’ai pas trouvé, d’entreprise française pouvant réaliser les manches de mes modèles, tel que ceux du couteau « Le Verdon * ».
La fabrication (car les pièces sont brutes) :
Pour commencer, je prends un bac et compte le nombre de manches, voulu.
Je fais de même pour les lames.
- Je vérifie les fentes ou les défauts sur chaque manches et sur chaque lames.
Je fraise les axes de lames, si besoin.
Je perce le trou du lacet, à chaque extrémité, de chaque manche.
Je perce le trou de la butée de lame, et le fraise.
Je pose le rivet, dans chaque butée de lame, le coupe et l’arase.
Je réalise, le rivetage de la butée de la lame, et vérifie à chaque fois, que le manche ne soit pas fêlé.
Je réalise l’ajustage de la lame sur le manche.
- Après chaque ajustage de lame sur son manche, je réalise un test pour m’assurer que le manche ne puise pas se casser lors de l’utilisation.
Je ponce le dos de chaque lame, du gros grain au grain fin et le poli.
J’effectue le polie mat sur chaque lame au touret.
Je monte chaque lame, sur chaque manche, avec leurs axes et vis.
Puis vient une étape, ou le couteau se révèle :
Le polissage du manche, qui détermine tout le travail effectué auparavant !
Reste à aiguiser le couteau :
Il faut retirer la bavure de l’aiguisage.
Et, polissage du tranchant.
Et ce n’est pas fini :
– Je réalise un test de coupe sur une feuille de papier.
– Je pose les étiquettes sur la lame du type d’acier et du type de matériaux du manche
- Après l’avoir aiguisé, j’essuie chaque couteau et le range dans une pochette.
- Me reste plus qu’à imprimer le certificat, le carnet d’entretien, que je met dans la pochette kraft avec la clé Allen, et cela pour chaque couteau.
Les couteaux, sont finis, et peuvent être proposés à la vente, en attendant leurs futurs propriétaires.
J’aurai passé, pour fabriquer 25 couteaux :
15 heures, soit 36 minutes par couteaux.
Tarif pièce à partir de :
56 euros TTC
Nota bene :
La réalisation de ces couteaux demande de réaliser plus de 20 étapes de fabrications, pour avoir une pièce finie de qualité.
Les matériaux utilisés sont aussi nobles, que mes couteaux réalisés en coutellerie d’art.
Ce qui change ? C’est la méthode de production, et mes années d’expériences.
Coutellement vôtre,
Mikaël Trocherie.
*Modèle et marque déposés à l’INPI
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